La connaissance de l'origine de la souffrance

permet-elle d'y remédier ?

 

 

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Remarques préalables sur le sens de la question

ANALYSE DU SUJET

- La question posée porte sur "la connaissance de l'origine de la souffrance" càd sur l'identification de ce qui fait que l'on a mal. Connaître l'origine de la souffrance, c'est savoir d'où elle vient, être au fait de ce dont elle résulte. Il s'agit de savoir si cette connaissance "permet d'y remédier" càd procure tant en fait qu'en droit les moyens de l'atténuer, de la soulager, voir même d'en guérir (donnant ainsi à penser la souffrance comme étant une maladie), et ainsi d'y mettre fin.

- En demandant si la connaissance de l'origine de la souffrance permet d'y remédier, on présuppose que la souffrance ait cessé d'être perçue comme fatale et qu'elle ait cessé de l'être en raison du pouvoir sur elle que conférerait le savoir de son origine. L'idée donnée ainsi à examiner repose sur la conviction de l'homme moderne qui, à la suite de F. Bacon et de R. Descartes, pense que la connaissance procure à celui qui la détient la maîtrise des phénomènes qu'elle parvient à expliquer. Mais en demandant si la connaissance de l'origine de la souffrance permet d'y remédier, on doute en même temps que l'on puisse aussi facilement prétendre lui donner ainsi congé. Les échecs réitérés des combats de l'homme moderne, pourtant bardé de connaissances, rendent problématique à eux seuls l'idée de vaincre la souffrance grâce à la connaissance de ses causes.

- Se trouve ainsi mise en question la volonté de remédier à la souffrance par le progrès des seules connaissances et, avec elle, la tendance à confondre la souffrance avec le mal lui-même, alors que la souffrance n'est pas le mal, mais qu'elle en est l'épreuve. Ne s'agit-il pas dès lors de savoir s'il est sain de vouloir épargner à l'homme toute souffrance et de l'entretenir dans l'illusion de le pouvoir ?

- Pour savoir si la connaissance de l'origine de la souffrance permet d'y remédier, ne devrions-nous pas commencer par nous demander si la connaissance de l'origine de la souffrance est de nature à permettre que l'on y remédie, avant de chercher à savoir, pour le cas où elle serait de nature à le permettre, quelles conditions devraient être réunies pour qu'elle le permette effectivement, à supposer qu'il soit bon qu'elle le fasse ?