universel/général/particulier/singulier

 

 

universel = valant pour une totalité d'êtres ou d'idées.

 

général = valant grosso modo pour tous les êtres ou objets appartenant à un même ensemble ou genre, tout en pouvant présenter des exceptions.

 

particulier : qui ne concerne qu'un individu ou une partie des individus d'une espèce.

 

singulier :qui appartient à un seul individu : "unique, particulier, qui n'a point son semblable, rare, excellent" (dictionnaire de l'académie).

 

rapports : comme dans la langue ordinaire, l'usage philosophique de « général » renvoie toujours à l'idée de genre ou de catégorie (animal ou sentiment sont des termes généraux), par opposition au particulier et au singulier, qui désignent des qualités propres à certains êtres ou objets, ou des individus (ex. un chien est un « animal particulier », l'amitié un « sentiment particulier », celle qui unit X et Y un « sentiment singulier » ). À l'autre extrême, il ne faut pas confondre le général avec l'universel, qui vaut non seulement pour une pluralité mais pour une totalité d'êtres ou d'idées : tous les hommes sont mortels (universel), mais les lois d'un État ne sont que générales (d'autres lois sont en vigueur ailleurs).

 

textes :

Aristote, Seconds Analytiques, Livre 1, 31, Vrin, 1979, pp .146-148

Condillac, La Logique, Livre II chap. V.